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19 mars 1956 : Pose et bénédiction de la 1ère pierre.

« La procession s’organise : les petits orphelins en tête, ensuite Sa Béatitude             Mgr Gori avec Mgr Girard et le Rd Père Beltritti comme assistants, puis les Ingénieurs, les Communautés et les Amis. A portée de la première pierre, il récite les prières liturgiques puis l’asperge et l’encense. Puis d’un ton solennel, Mgr Girard lit le procès-verbal, en latin d’abord, puis en arabe et en français. Le procès verbal signé, il est introduit dans un flacon de verre dans lequel on avait mis diverses médailles du St Père, de Notre-Dame de Lourdes, de St Benoit, ainsi que des pièces de monnaies de divers pays, puis, le petit flacon est placé dans la pierre où il est cimenté par Sa Béatitude. La petite cérémonie est terminée »*.

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2 février 1957 : Première messe.

« Notre Mère attend le Père en bas. Il arrive mouillé et plein de boue. Il demande une brosse et se nettoie, car il ne veut pas salir l’aube ! Quelle douce émotion pendant cette première messe chez nous, surtout au moment de la Consécration. Enfin « Le Maître est là ! » »* 

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6 février 1957 : Première résidente.

« L’après-midi, Sœur Madeleine et une religieuse en pension chez elles, viennent accompagner notre première « Bonne Vieille », qui nous arrive avec ses 86 ans, toute sa lucidité, une grande piété, de mauvaises jambes (car elle vient d’avoir une attaque), son lit, sa literie et sa malle ! C’est Madeleine Naïphé, maronite ! »*

 

23 avril 1957 : Premier résident.

« Le « Bon vieux » de Beit Jala arrive dans la matinée, accompagné par 7 ou 8 personnes. Ils visitent la maison, puis, après leur départ, Sœur St Athanase le mène au réfectoire et le fait dîner. Il est très heureux d’être chez nous et attendait avec impatience le « lendemain des fêtes ». Il souhaite vivement l’arrivée de quelques compagnons ».*

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mai 1967 : « Guerre des six jours », drame vécu par la communauté.

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28 septembre – 8 octobre 1967 :

Guerre en Jordanie et volontariat de Sœur Patrick et Sœur Athanase comme infirmières à Amman.

« Les Filles de Notre-Dame des Douleurs avaient leur place dans le danger. La Providence veillait. »*

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1969 : Venue de Mère Térésa à Jérusalem accueillie dans la communauté parce que : « la plus pauvre ».

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2002 : Construction du premier mur de séparation autour du Home pour séparer Israël de la Cisjordanie.

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2004 : Construction du nouveau mur haut de 9 mètres :

Extrait d’une lettre du 11 janvier 2004 rédigée par Sœur Marie-Dominique Croyal, sœur supérieure du Home : « Ce mur, ce sont des milliers de personnes qui l’ont déjà franchi : des enfants, des collégiens, des mamans avec leur bébé, des personnes âgées…les chutes ont été nombreuses et parfois mortelles. Il y a deux mois, nous avons appelé l’ambulance pour un homme de 65 ans environ qui est tombé à la renverse sur la tête et qui a perdu connaissance. (…). L’approvisionnement est devenu très compliqué et nous passons notre temps à gérer les imprévus et nous espérons ne pas avoir à hospitaliser des personnes âgées tant l’accès à la maison est difficile à cause de la boue.»

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*Sources : La Fondation de Jérusalem (cahier et documents divers intégrés).

Histoire du Home 

A la suite d’une lettre de demande du curé de Bethléem (conseil du 6 novembre 1954) et au cours d’un pèlerinage en Terre Sainte, Mère Mathilde, Supérieure Générale de l’époque, est bouleversée par la pauvreté matérielle et sociale qui règne. Elle apprend qu’il n’existe aucun lieu d’accueil pour les personnes âgées pauvres et abandonnées, et sa conviction d’une Fondation à Jérusalem ne cesse de croître. Elle veut faire quelque chose pour elles. Elle s’en ouvre au patriarche de Jérusalem, Mgr Alberto Gori, qui l’encourage. Un vaste terrain, situé à l’est de Jérusalem sur la route allant de Gethsémani à Jéricho, est acquis et un important chantier commence.

Le Home sera inauguré par le Patriarche de Jérusalem en 1957.

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